A Marrakech, les étrangers sont les acquéreurs de la moitié des biens immobiliers proposés à la vente. Qui sont ces étrangers et pourquoi viennent-ils au Maroc ?
Les acquéreurs étrangers
Les acheteurs étrangers sont âgés d’une cinquantaine d’années. Un sur deux a entre 40 et 61 ans. Plus de la moitié sont toujours en activité. D’ailleurs, c’est dans le cadre de leurs activités professionnelles qu’ils ont découvert le Maroc. Près de 80 % sont des ressortissants de l’Union européenne. En tête de ligne, on trouve les Français suivis des ressortissants des pays du Golfe, puis les Américains (Canada et États-Unis). Arrivent ensuite les Italiens. Les Britanniques ferment la marche. Un acquéreur sur deux est marié. Plus de la moitié de ces acquéreurs sont des résidents permanents et les deux tiers travaillent au Maroc. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que 72 % des nouveaux propriétaires décident de faire du Riad leur résidence principale. Le monde découvre Marrakech et ses Riads au milieu des années 90. Depuis, les ventes n’ont pas cessé de se multiplier du moins jusqu’au début des années 2000. À cette époque, l’offre ne suivant plus la demande, les prix ont commencé à s’envoler entraînant la paralysie du marché. Depuis, les Riads à Marrakech des clefs du midi sont vendus à des prix excessifs, mais compte tenu de leurs rentabilités, le jeu en vaut la chandelle. Pour inciter une reprise de la demande, le Royaume du Maroc a instauré un guichet unique et créé des Centres régionaux d’investissement (CRI). Ces initiatives ont facilité les procédures administratives ce qui s’est traduit en 2007 par une légère reprise. Par ailleurs, les appartements sont mis en valeurs afin de détourner l’attention des acheteurs des Riads. Jusque-là la politique fonctionne.
Ce qui attire à Marrakech
Le premier facteur attrayant est bien entendu le climat ensoleillé marocain. Les étrangers qui cherche une maison ou un riad affectionnent tout particulièrement le soleil marocain. Ils peuvent faire une demande de recherche de logement sur http://www.consortium-immobilier.fr. Il y a ensuite la proximité de l’Europe et les bonnes conditions de travail tout autant que les opportunités professionnelles. Enfin, il y a le coût de la vie et la stabilité politique. Des inconvénients viennent cependant mettre de l’ombre à ce beau tableau. Ainsi, la lourdeur et la lenteur administrative rebutent souvent les acheteurs. Ces derniers évoquent également les problèmes de corruption. Enfin, le manque de main-d’œuvre qualifiée peut constituer un obstacle lors des travaux de rénovation des Riads. Surtout que ces acheteurs ont les moyens de payer. D’ailleurs, la grande majorité finance l’achat des Riads avec leurs fonds propres. Très peu recours aux emprunts bancaires auprès des banques locales. A noter pour finir que la majorité des acquéreurs étrangers passent par les agences immobilières pour réaliser leurs achats (voir l’article sur http://www.immobilier-agence.net). Rien qu’à Marrakech on dénombre plusieurs centaines d’agences immobilières. Dans une moindre mesure, les acquéreurs se fient aux sites internet des intermédiaires. Ils y trouvent des informations importantes sur le marché immobilier de la ville : conseils, infos pratiques… Bien entendu, les propriétaires y publient souvent des offres. Cependant, ces sites ne sont pas à jour pour les annonces que les informations fiscales ou les procédures administratives à suivre.